Carl Gustav Jung Copy

Carl Gustav Jung(né le 26 juillet 1875 à Kesswil, Suisse ; † 6 juin 1961 à Küsnacht, canton de Zurich), généralement abrégé en C. G. Jung, était un psychiatre suisse et le fondateur de la psychologie analytique.
Au cours de ses premières années d’études, il s’est intéressé, entre autres, au spiritisme, un domaine qui, comme l’a écrit sa biographe Deirdre Bair en 2005, était alors ‘considéré comme lié à la psychiatrie’. Son intérêt pour ce domaine a été suscité, tout d’abord, par deux ‘phénomènes poltergeist’ inexplicables au cours de son premier semestre d’études : le déchirement soudain d’une table et l’éclatement net d’un couteau à pain qu’il avait observé.

Jung a assisté aux séances de son cousin Helly Preiswerk, qui semblait avoir des capacités médiumniques lorsqu’il était en transe, de 1894 à 1899, et pendant deux ans, de 1895 à 1897, il a assisté aux séances hebdomadaires d’un “cercle de retour de verre et de table” formé autour d’un ‘médium’ de quinze ans.
Sa collaboratrice Marie-Louise von Franz, se référant aux remarques de Jung sur ‘Les bases psychologiques de la croyance des fantômes’, a commenté :
Cette expérience l’a conduit pendant un certain temps à considérer toutes les apparitions fantomatiques comme des ‘âmes partielles’ autonomes, mais en principe associées à la personnalité’.
Jung s’est spécialisé en psychiatrie. Il s’intéressait déjà à ce domaine en raison des fonctions de son père Paul en tant que pasteur et consultant de l’asile d’aliénés de Bâle (probablement de 1886/87 jusqu’à la fin de sa vie, le 28 janvier 1896). La lecture du manuel de psychiatrie pour médecins et étudiants de Krafft-Ebing, dans lequel les psychoses sont décrites comme des ‘maladies de la personne’, a été déterminante dans la décision de Jung, qui a relié ‘les deux courants de mon intérêt’ en tant que ‘champ d’expérience commun des faits biologiques et spirituels’.
En 1900, après son examen d’État, Jung devient l’assistant d’Eugen Bleuler à l’hôpital psychiatrique de Burghölzli à Zurich. A cette époque, ses observations sur le phénomène de dédoublement de la personnalité, qu’il avait tirées des transcriptions de séances de spiritisme, ont donné lieu à sa thèse de 1902 intitulée ‘Zur Psychologie und Pathologie sogenannter occulter Phänomene’ (Sur la psychologie et la pathologie des phénomènes dits occultes). À l’hiver 1902/03, Jung assiste Pierre Janet à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris. Ses recherches à Burghölzli sur des échantillons de tissus cérébraux et ses travaux sur l’hypnose, populaire à l’époque, pour soigner les symptômes des maladies mentales ne satisfont pas les recherches de Jung sur l’origine et la nature des maladies mentales. Ce n’est qu’en poursuivant les études d’associations développées par Wilhelm Wundt avec son collègue Franz Beda Riklin que Jung trouve sa première réponse. Les résultats de ses expériences d’associations, liées aux réflexions de Pierre Janet à Paris et de Théodore Flournoy à Genève, ont conduit Jung à accepter ce qu’il a appelé les ‘complexes émotionnels’. Il y voyait la confirmation de la théorie de la répression de Sigmund Freud, qui était pour lui la seule explication raisonnable du comportement autonome de ces unités de pensée, mais difficilement accessible à la conscience.
Dans les dernières années de sa vie, Jung a approfondi ses recherches sur l’inconscient collectif, l’alchimie et la signification de la religion pour la psyché.

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